Le plus petit fournil de Nice
On a réussi à trouver la place. Au fond du fournil, lui debout, moi assise sur le petit marche pied, entre le four à pâtisserie et les sacs de farine. Jimmy Boursicot, journaliste de Nice-Matin, est venu me voir au fournil, pour raconter mon histoire…
Une histoire de femmes …
Je raconte mon histoire de famille, en Pologne, où les femmes préparaient chaque weekend, du pain de seigle avec des graines ou des airelles dedans. Il y’a cette idée de tradition féminine, une énergie qui se transmet entre générations… Alors, qu’en France, la boulangerie est plus masculine, on pense aux muscles et à la technicité.
… et de biodiversité
On ne parle pas assez du monopole des industriels sur les semences. Cela a complètement changé notre alimentation… en mal. Mais comme moi, des petites entreprises et associations et entreprises font bouger les choses pour réintroduire ces semences dans nos produits.
Durant deux ans, j’ai multiplié les recherches dans des banques de semences, pour pouvoir dénicher la fameuse Pétanielle Noire de Nice, une variété de blé historique cultivé à l’époque dans le Compté de Nice et qu’on retrouve en star dans l’émission télé Les Carnet de Julie.
Merci Jimmy!
Jimmy a parfaitement saisi mes engagements et retransmis l’histoire de ma boulangerie dans son superbe article du Nice-Matin. Merci à lui et à toute la rédaction du journal.